Interview Formation CréaCours : prendre plaisir à étudier, tout simplement

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[CréaCours] Qui êtes-vous Pauline ? Comment en êtes-vous arrivée à suivre une formation de photographe en ligne à CréaCours ?

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Je travaille dans un parc d’attraction où il y a des photographes avec qui on a l’occasion de travailler et parmi eux, j’ai réussi à créer des contacts. Et en discutant, j’ai vu que j’avais beaucoup de chance grâce à mes parents car j’ai toujours voyagé et, le problème c’est que même si j’ai toujours adoré faire des photos de voyage, je ne les prenais pas forcément bien, ce n’était pas d’une grande qualité mais j’ai toujours aimé faire de la photo et essayer de produire quelque chose de propre, qualitatif. 

Et ils m’ont dit “ah, mais tu peux regarder sur internet, il y a des formations qui existent pour t’améliorer”. Et c’est en cherchant que je suis tombée sur CréaCours et je me suis dit pourquoi pas. 

Vous cherchiez une formation en ligne ou vous étiez ouverte à tout type de cursus ? 

Je cherchais plutôt en ligne, car je fais de la phobie scolaire donc tout ce qui est structuré en présentiel, étudiant, j’ai beaucoup de difficultés avec ça donc pour moi il fallait que ce soit à distance. 

Je suis tombée sur CréaCours en premier et en lisant le programme et les infos sur la formation je me suis dit que ça me correspondait tout simplement. Je ne cherchais pas le grand diplôme d’état, je cherchais à m’améliorer.

 

@pauline.tinker - Soito, Portugal 2019

China post, Grande Muraille de Mutianyu, Chine 2019

Alors vous vous êtes lancée dans la formation en mars et vous avez terminé en septembre. Comment l’avez-vous trouvée par rapport à ce que vous attendiez ? 

Franchement, j’ai été très agréablement surprise, j’ai trouvé ça bien expliqué, bien instructif. Il n’y avait pas de jugement, pas de pression, j’ai vraiment senti que j’avançais à mon propre rythme et Frédéric Vigier, le professeur qui m’encadrait et “notait” mes devoirs était vraiment bienveillante à mon égard, et toujours dans l’idée de me pousser à améliorer mes compétences ; j’ai pu découvrir énormément de choses. 

 

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans ce que vous avez découvert ? 

Je pense que c’est le côté technique. Avant, je ne connaissais pas du tout la technique, je ne la visualisais pas du tout avec la même approche, mais aujourd’hui j’ai les compétences pour pouvoir travailler manuellement sur un appareil ou dans un studio ou d’assister un photographe par exemple. 

 

Et aujourd’hui, est-ce que vous utilisez encore votre appareil en mode auto ? 

Ah non, ah non non non [rires]. Je crois que c’est vraiment quand je suis au bout du rouleau et que je n’y arrive pas que je le fais, mais à 98 % du temps, je suis en manuel.  

 

@pauline.tinker Timeless stop, France 2018

Vous vous êtes équipée avant ou pendant la formation ? 

Mes parents ont toujours vu que je n’étais pas trop mauvaise en photographie. Selon eux j’avais un “œil”. Ils m’ont offert un bon appareil photo avant de débuter la photo, et comme j’ai des amis photographes, ils ont pu me conseiller, m’orienter avant tout sur le style de boîtier et l’objectif. Donc il fallait trouver un juste équilibre entre le fait que j’étais amateur et qu’il me fallait quelque chose de quand même assez qualitatif.

Donc je me suis équipée oui et ça m’a pas mal aidée à comprendre justement comment bien utiliser le matériel. Mais après, je pense que ça dépend vraiment de chacun. Aujourd’hui les téléphones portables font des photos assez impressionnantes… Je ne sais pas, je pense qu’il faut savoir bien s’équiper en fonction de ce qu’on veut faire. 

 

Et est-ce que vous avez le sentiment d’avoir trouvé votre style en vous formant ? Que vous avez trouvé ce que vous aimiez faire ? 

Ah complètement ! Parce que je réalise que j’ai vraiment la même approche sur toutes mes photos, le même style, j’aime bien les challenges de temps en temps pour voir si j’arrive à produire autre chose, mais c’est sûr que j’ai vraiment pu définir ce que j’aimais faire. 

 

Et comment le définissez-vous ? 

J’aime chercher la précision, le détail qui va faire la différence sur la photo.

 

Est-ce que vous avez décidé d’en faire votre métier ? 

[rires] Alors, je n’ai pas du tout prévu d’en faire mon métier. Par contre mon copain est photographe professionnel. Pour moi, c’est vraiment un plus dans ma vie, pro et perso. Au-delà du pro, il y a le plaisir. L’idée de faire une formation c’était vraiment pour le plaisir de pouvoir apprendre, découvrir, m’améliorer et pouvoir être plus productive dans ce que j’aime, tout simplement. 

Et la formation en 5 mois, vous avez l’impression de l’avoir passée rapidement ? 

Franchement, je n’ai pas vraiment vu le temps passer parce que j’arrivais bien à travailler durant mes weekends, il n’y avait pas vraiment de pression comme je vous disais. Le peu de rendu qui est demandé fait la différence sur l’apprentissage. Comme quoi, il n’y a pas forcément plein de “devoirs” à rendre pour montrer qu’on a compris l’exercice, au contraire !

 

Vous aviez des devoirs notés comme « à refaire” ? 

Oui. 

 

Qu’avez-vous pensé de ce système de non-notation ? 

Je trouve ça bien parce que je préfère qu’on me dise qu’il faut le refaire et pourquoi il faut le refaire, plutôt que de tout de suite avoir un “non c’est raté” et que je n’arrive pas à comprendre mes propres erreurs. 

 

Oui, notre méthode est vraiment de simuler une relation photographe / client plutôt que photographe / professeur. 

Oui voilà, et c’est très bien. 

@pauline.tinker - Soito, Portugal 2019

@pauline.tinker – Soito, Portugal 2019

Est-ce que vous avez des conseils à donner à des personnes qui suivent la formation et qui n’ont pas beaucoup de temps ? 

Il faut se dire qu’en soi, le système de la formation est très simple et il est vraiment construit pour faciliter la vie. Je sais que j’ai des horaires de travail qui peuvent aller jusqu’à 13 h par jour, et pourtant j’arrivais sans difficulté à connaître mes cours, à faire les auto-contrôle puis rendre les devoirs. C’est une question d’organisation, je pense, et ça va ! il ne faut pas s’inquiéter. 

Après, j’ai eu une méthode particulière, j’ai d’abord fait tous mes cours puis j’ai rendu tous mes devoirs. 

 

Ah oui ? Pourquoi ? 

Parce que je me disais que j’avais toutes les connaissances que pouvait m’apporter la formation, et que je pouvais les exploiter sur d’autres devoirs : ça pouvait faire un plus. Et du coup, c’était vraiment pas mal. 

Et le devoir où j’ai eu le plus de difficultés, c’est le 1er devoir que j’ai rendu en dernier. 

 

Celui sur le sténopé ? 

Oui ! Je ne comprenais pas. J’ai même mon copain qui m’a aidée et on ne comprenait pas, on se disait “mais c’est où le trou ?”, mais où est l’image à l’envers ???” [rire]

Vous avez réussi au final ?

Oui, et pour les autres devoirs, j’ai complètement pratiqué, c’était vraiment sympa, je mobilisais mes amis. Ils étaient trop contents de prendre la pause pour mes devoirs. Pour le devoir sur la vitesse, je me souviens qu’ils lançaient une peluche en l’air et c’était top, ce sont des moments où tu t’éclates ! 

Il faut pratiquer ! C’est ce qui fait que l’on comprend la méthode à appliquer. Parfois, on réalise une photo sans vraiment comprendre ce qu’on a fait. Quand on devient capable de le reproduire à nouveau, c’est qu’on progresse. 

 

Quel est le retour de vos proches, qui sont photographes professionnel, sur la formation que vous avez suivie ? 

Alors, le professeur était plutôt content et sur les autres regards professionnels, eh bien, par exemple mon copain, qui n’aime pas forcément les photos des gens, il aimait bien ce que je faisais. 

Mes copines photographes avec qui je m’entends très bien, je leur montrais les consignes et mes rendus et je leur demandais un retour. Chacune a pu émettre des points de vue divergents et c’était plutôt positif en général, donc très cool. 

 

Et ils ont pu voir votre progression ? 

Oui complètement ! Et aujourd’hui, j’ai un petit compte Instagram sur lequel je publie mes photos et j’ai beaucoup de retours positifs contrairement à ce que je produisais avant. La différence est vraiment là. 

 

Un dernier conseil pour ceux qui sont en cours de formation ? 

Ne vous prenez pas la tête, il n’y a aucun jugement, aucune pression, ce n’est que du plaisir. Il ne faut pas avoir peur. Que cette formation soit entreprise dans une démarche pro ou juste pour le loisir, il faut y aller tranquillement et ne pas s’en faire. On n’a pas le sentiment de travailler quand on aime. C’est bien expliqué, il n’y a pas trop de devoirs à rendre, donc une bonne organisation est faisable. Et puis arriver au bout et avoir son attestation, c’est gratifiant ! C’est un plus quand même ! 

Le meilleur et le pire de la formation ? 

Le pire je crois que c’était la boite, le sténopé [rire]. Je ne savais pas où était cette image à l’envers, j’allais abandonner, j’ai posé la boite nonchalamment sur mon lit, j’ai tourné la tête et je me suis dit “ennnhh elle est là !!” j’étais trop contente. [rire]

Le meilleur moment… je ne sais pas. Je pense que ça a été globalement une bonne partie de plaisir. Pour quelqu’un comme moi qui fait de la phobie scolaire, j’ai vraiment du mal avec tout ça, ça a été vraiment bénéfique. Et psychologiquement, de pouvoir être en confiance vis-à-vis de cette formation. C’est la 1ere fois que je suivais une formation en ligne. Je sais que parfois on peut se méfier, mais quand j’ai eu les explications sur CréaCours, je me suis dit que quelque part ça en vaut la peine. 

 

Et résultat ? 

Ça en a valu la peine !!

 

Merci pour cet excellent retour Pauline.